jeudi 7 décembre 2006

Amoureux de Paris


Depuis plusieurs années on me fait remarquer régulièrement que la campagne ou même la banlieue c’est mieux c’est plus calme, plus sain ou moins agressif.

Je n’ai jamais réussi à faire comprendre aux gens que mon amour de paris n’était ni un rejet du reste, ni un sentiment de supériorité. Non j’aime cette ville pour ce qu’elle est en dehors de toute autre considération. Ce n’est pas pour les douze milles, quinze milles théâtres (chiffres surréalistes et surévalués pour les besoins de l’article), ni pour le boulot, ni pour les possibilités d’études. Je ne pense pas que les autres villes soient trop petites ou ceci ou cela ; Non, j’aime paris. J’aime certaines petites places, j’aime la traverser de nuit avec de la musique douce dans les oreilles et croiser trois noctambules solitaires. J’aime l’odeur, les terrasses de certains cafés et le charme fou, le fait de découvrir des coins que je ne connaissais pas assez régulièrement. J’aime avoir des surprises (les éléphants de pierre sur les murs). J’aime traverser le Luxembourg embrumé à sept heures du matin quand il vient d’ouvrir. J’aime découvrir et tomber amoureux d’un lieu que je ne connaissais pas alors que j’y vis depuis toujours.

Alors vous imaginez bien que Les chroniques d’un pigeon parisien ne pouvaient que me plaire.
Evidemment il s’agit de l’histoire d’un petit pigeon différent et qui se pose des questions :

Quel trace laissera t’il ?

Qu’est-ce qui le différencie de ses congénères ?

Au gré de ces pérégrinations il va rencontrer les personnages incontournables de la vie parisienne : Le bonhomme blanc de MESNAGER (que l’on peut aussi rencontrer à la pension Charles DUFFOUR de Ouagadougou… si, si) le bonhomme noir de NEMO qui ont peur d’être effacés. Mais aussi les Space Invaders en quête perpétuelle (quête qui me permet maintenant de sourire à chaque fois que j’en croise un). Et enfin son meilleur ami le chat jaune au grand sourire. Celui qui bénit certaines écoles parisiennes et qui me sourit le matin dans le métro et le soir quand je ferme mes volets. Tous ces personnages issus de l’art urbain.

C’est une histoire un peu parisienne mais surtout une réflexion sur ce qui restera de nous et sur notre spécificité dans la ville.

Et en plus c’est écrit par une jeune fille qui s’appelle POME BERNOS et c’est un joli nom. On pourrait aussi dire que son dessin est assez simple et néanmoins charmant. Que cet univers nous donne envie de nous balader et de voir cette ville vivre ; Il nous donne aussi envie de se frotter au monde, de faire des rencontres et de découvrir de nouveaux univers ;
Loin de ma ville ?
Pourquoi pas.

(d’ailleurs le pigeon parisien se serait exporté à New York mais je n’ai pas lu ça. Des avis ?)

En accompagnement :
Depuis toujours de Louise Attaque (sur A plus tard crocodile,) pour le coté rêveur et le coté parisien de ce groupe (si, si).

C’est publié chez Atmosphères et en vente partout.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

merci de cette jolie proposition, j'en ai fait un cadeau de noel pour une amie amoureuse de Paris également, je vous ferai part de sa réaction.

et ... Felicitation pour ce blog