vendredi 24 novembre 2006

Mélodie au crépuscule

Mélodie au crépuscule c’est l’histoire d’un oiseau. Un oiseau qui se donne le droit de rêver.
Un oiseau donc qui se promène en rêvant. Clope au bec.


Qui découvre la douleur,


L’errance
Et la musique.

Il s’agit d’une histoire touchante sur le quotidien et les moyens d’y échapper. En douceur, un verre à la main ou dans une fiévreuse ivresse musicale. On y croise un lapin aveugle et terrorisé, un phénix musical et évidemment un chat manouche.
Evidemment il n’y a pas de réponse au quotidien, l’évasion par le rêve, une passion cachée, un chaton, un abrutissement télévisuel… Ce que vous voulez.

Une autre méthode pour s’échapper en douceur serait de lire ce petit bijou.

Un dessin un peu enfantin porte cette histoire. Des constructions étonnantes et des couleurs qui soutiennent efficacement l’histoire dans le temps terne comme dans les temps d’évasion, quelques intermèdes originaux d’une case à peine posent le décor et nous présentent personnages et techniques musicales. Six cases par pages. Toujours et pourtant une certaine orginalité.

Le tout publié par paquet. Une petite maison d’édition à qui l’on doit également « La guerre du Professeur Bertenev » dont je reparlerais bientôt. (Personnellement j’adore leur façon de faire les couvertures (allez regarder !).
Notons que Renaud Dillies avait reçu le prix du meilleur album à Angoulême pour Betty Blues (que je n’ai pas lu). (tiens une interview)

A écouter en accompagnement :
Un Django Reinhardt semble adapté. Pourtant je n’y connais rien donc je vais vous proposer Jack the ripper Nasty I’ll stay….. (ça s’écoute ici). Sinon Un Anything but new de Sidi Ali ().

Ca s'achéterais à Paris, à Lyon et sur le net.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Attérie là par hasard. J'ai vu le titre de la page et j'ai aimé. L'incroyable douceur des mots rien qu'en quelques minutes. Merci :)

Corto a dit…

Mon premier commentaire! Et en plus il est gentil. Cher Giang c'est moi qui vous remercie.